Je ne perçois que les quelques lumières du ciel
Ainsi que celle qui éclaire la pénombre éternel
Le bruit du passage vient harmoniser le tout
Je regarde deux espagnoles parler comme un fou
Fou, ils le sont l’un de l’autre
Dans ses gestes ou son regard
On trouve un amour si rare
dans un monde comme le notre
Ils discutent sans même dire un mot
Seul un sourire en coin sert de message
Un baiser guérit plus de mille maux
Cela se voit sur leurs visages
La musique du train vient recouvrir celle des cœurs
Sur le quai se disent au revoir, l’un s’en va l’autre pleure
Perdue, elle reste quelque temps après son départ
La jeunesse cause des blessures que le temps répare.